Incontinence urinaire

Il s’agit de la perte involontaire d’urine.

La fréquence des fuites urinaires est difficile à estimer (Peu de patientes consultent pour ce symptôme). On estime que 20 à 30 % des femmes souffrent d’incontinence urinaire en France.

Il existe plusieurs types d’incontinence:
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  • La plus fréquente, liée à un relâchement du muscle qui ferme la vessie et des muscles du périnée.  Les fuites urinaires dues à l’incontinence d’effort surviennent en toussant, en éternuant, en riant, en faisant du sport, etc.

  • L’incontinence par impériosité est le résultat d’une trop grande sensibilité de la vessie qui se contracte alors qu’elle n’est pas pleine. Elle se caractérise par des envies pressantes et incontrôlables d’uriner et s’observe plutôt chez les femmes de plus de 65 ans. (Elle peut être liée à une autre maladie comme une infection urinaire ou vaginale, un calcul urinaire ou un polype dans la vessie).

    Le réflexe de la miction est enclenché trop tôt et peut être favorisé par certaines situations (par exemple, entendre l’eau couler, avoir un fou rire, une frayeur…) Ces fuites urinaires surviennent en dehors de tout effort et même la nuit.

  • La personne présente à la fois les symptômes de l’incontinence d’effort et ceux de l’urgence mictionnelle.

  • Petite perte d’urine en raison d’une vessie trop pleine. Le volume est généralement faible, mais les pertes peuvent être constantes.

Quels en sont les traitements ?
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Incontinence urinaire à l’effort:

• Une rééducation périnéo-sphinctérienne, l’application locale d’estrogènes (en cas de ménopause)
• Injection d’un agent de comblement urétral (Bulkamid)
• LED, Radiofréquence, Laser
La chirurgie: pose de bandelettes sous-urétrales

Incontinence par impériosités mictionnelles :

• L’application locale d’oestrogènes (en cas de ménopause)
• Une thérapie comportementale
• Des traitements médicamenteux anticholinergiques sont prescrits pour réduire l’hyperactivité vésicale. Ce sont des antispasmodiques qui agissent sur le contrôle du tonus de la vessie.
• Parfois, des injections de toxine botulique dans le muscle vésical sont indiquées.
• La stimulation tibiale postérieure transcutanée – La neuromodulation des racines sacrées est aussi une technique de stimulation nerveuse.

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